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KAMI SHIBAÏ

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Kamishibai d’origine Japonaise, vient de kami : papier et shibaï : théâtre (drame).  Ce "théâtre de papier" est un style de narration très ancien à la croisée du théâtre (spectacle vivant) et du livre (illustration et narration).

Il s'agit d'un ensemble de planches à l'origine en papier (aujourd'hui en carton pour être plus solides) qui, glissées dans jun castelet en bois, racontent une histoire.

 

Chaque planche possède un recto, tourné vers le public et entièrement recouvert par une illustration, et un verso où l'on trouve le texte avec d’éventuelles indications sur la façon de lire ou de passer les images, le numéro de la planche ainsi que l'image en miniature et en noir et blanc de la planche suivante.

Le format standard varie selon les éditeurs. Néanmoins, en Europe on trouve essentiellement des Kamishibai au format A3. Le nombre de planches varie entre douze et seize.

 

Le Butai est le castelet de bois avec une glissière en bois dans laquelle sont insérées les planches illustrées. Il est fermé par des volets à l’avant et ouvert à l’arrière, pour permettre la lecture.

 

 

 

 

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Le bonhomme Kamishibai (Kamishibaiya) racontait des contes sur la voie publique (parc, coin de rue..) en s'aidant du support visuel généralement fixé sur le porte-bagages de sa bicyclette : le Butai dans lequel le conteur insérait des images au fur et à mesure où il racontait son histoire.

 

 

 

La représentation était gratuite, mais le conteur gagnait sa vie en vendant des bonbons aux enfants. Ceux qui achetaient les bonbons étaient placés devant, les autres dans le fond.

 

 

 

 

Historique

Des religieux bouddhistes parcouraient le pays pour convertir les habitants. Ils portaient sur leur dos un cadre en bois, dans lequel se trouvaient des rouleaux peints. Lorsqu'ils arrivaient dans un village, ils agitaient une crécelle pour attirer les habitants et tout en parlant, ils faisant glisser des illustrations dans ce cadre en bois.

 

Dans les années 20-30, années de crise au Japon, le Kamishibai s’est développé. (Un des personnages très connus à l’époque, Golden Bat au début des années 30).

Durant la 2ème guerre mondiale et dans les années qui suivirent, le Kamishibai devint un phénomène de société en tant que distraction de masse. Après la guerre, utilisé comme outils de propagande et actualité proche du documentaire, il comptait jusqu’à 5 millions de spectateurs par jours.

Dans les années 60, la télévision, « Kamishibai électrique » l’a supplanté, et au bout de quelques années, le Kamishibai, en tant que théâtre de rue, a tout bonnement disparu.

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Catherine Palix
Praticienne certifiée

adhérente à Shiatsu France
Praticienne certifiée FFST
praticienne certifiée par le SPS
praticienne certifiée par l' ufpst
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