« Toucher est probablement la plus ancienne manière de soigner. » (T.Janssen)
(T.Janssen)
« Toucher est probablement la plus ancienne manière de soigner. » (T.Janssen)
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L'étincelle
Tassin (Lyon)
SHIATSU
et pratiques complémentaires
Lissage facial japonais Qi Nei Zang Ateliers Shiatsu familial
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Mon approche
Le Shiatsu, art thérapeutique manuel, offre une large gamme de touchers possibles : des étirements, des appuis plus ou moins profonds, plus ou moins longs, avec la paume, le talon ou le tranchant de la main, avec le pouce, avec trois doigts, avec le poing, le genou, le coude, le pied, l'avant-bras, des rotations, des mobilisations, des effleurements…
Parfois, le praticien va simplement venir se "poser" en un lieu, quelques secondes, quelques minutes, sans rien vouloir, vide de tout objectif, mais juste dans le ressenti et le non-vouloir. C'est alors que tout "se passe. Le vide est nécessaire à la rencontre. Le praticien est en présence totale. Il est relié au patient qui est là. Plus rien d'autre ne compte.
Bien sûr, il possède une assise de connaissances, de livres, de théories, mais cela n'est qu'un socle rassurant sur lequel il va pouvoir installer son propre ressenti, sa sensibilité, sa compréhension personnelle... En réalité le praticien ne "sait" rien, il a tout à découvrir, avec chaque nouveau patient.
Le praticien en Shiatsu est tel un artiste, un chorégraphe du geste, un "danseur" dans la bienveillance et le don de soi. C'est ce que j'ai admiré des heures durant, au Japon, en silence, chez Morita Masunaga Sensei, fils du grand maître japonais et pourtant d'une humilité déconcertante.
Le praticien est tel un musicien qui accorde son instrument, se déplaçant ici et là avec ses mains pour "écouter", à la recherche du "son" le meilleur.
Le praticien de Shiatsu n'a jamais fini d'apprendre, et c'est cela qui le rend humble. Il est avant tout dans un cheminement vers lui-même qui lui permet d'aller vers l'autre.
Le receveur, bien qu'immobile, est loin d'être passif ! Il se laisse habiter par cet art du toucher, il ressent parfois ce souffle vital, le Qi, qui se manifeste, ici ou là, par des sensations spéciales, des fourmillements, des borborygmes, des douleurs parfois, des larmes ou des soupirs. De nombreux receveurs rapportent ce "mal qui fait du bien".
Le receveur est le maître, c'est lui qui appelle, sans mot, la main, l'attention du praticien.
Ainsi l'échange entre donneur et receveur est sans fin. Il se produit entre les mains et le corps, entre les cœurs aussi. Et c'est alors que peut se révéler ce pouvoir d'auto-guérison présent en chaque être. Le praticien ne soigne pas, c'est le receveur qui "se" guérit.
Bien que vecteur d'apaisement et de bien-être incontestable, l'art du Shiatsu ne se résume pas à cela pour autant. L'univers du "Bien-être", à la mode actuellement, est pour moi un vaste fourre-tout qui me parait souvent bien superficiel et commercial. Le Shiatsu se positionne au-delà.
Il s'adresse à l'homme dans sa dimension globale, physique et psychique. Il ne donne pas de recette ni de méthode, n'applique pas de protocole. Son action passe par une prise de conscience de l'être qui passe d'abord par le corps. Le receveur ne peut avancer que s'il accède à une compréhension de lui-même. Le praticien donne en fonction de ce qu'il ressent, mais c'est le receveur qui doit faire, ensuite, l'essentiel du travail, en comprenant ce qui se joue d'émotionnel dans une manifestation somatique.
En ce sens, je pense que devenir praticien de Shiatsu nécessite au préalable un travail sur soi ou du moins une prise de conscience de son être profond, avant même de tenter d'aller à la rencontre de l'autre par le toucher. Etre praticien de Shiatsu est pour moi bien davantage qu'un métier: c'est un chemin de vie.
Comme tout art, la pratique du Shiatsu laisse libre cours à une créativité totale, une libre expression du praticien, qui, sans être attaché à un quelconque protocole, ni à une école, est juste imprégné de "son" ressenti personnel. Ainsi, il va donner, par le toucher, le meilleur de lui-même, et se laisser appeler là où il doit aller, ici et maintenant. La main du praticien est, pour moi, telle celle du calligraphe, le prolongement de l'être, intermédiaire entre Ciel et Terre. Et au bout des doigts, les yeux du cœur.
Soin, créativité, générosité, don de soi, ressenti, laisser faire…
voilà ce qui m'a touchée dans cet art thérapeutique qu'est le Shiatsu.
Et j'ai à cœur de le donner et de le transmettre de mon mieux.