top of page

 

La santé et le praticien selon la MTC

 

La Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) regroupe différentes disciplines telles que l'acupuncture, la diététique, les massages Tuina, Anma, la pharmacopée, et les pratiques telles que le Tai Chi ou le Chi Gong. 

Ces disciplines proposent différents modes d'intervention, différents outils, mais toutes reposent sur les mêmes fondements tout comme les arts, les sciences et toute la société chinoise ancienne: le Yin et le Yang. Le praticien de MTC utilise plusieurs de ces outils.

Selon la MTC, notre bonne santé physique, psychique et émotionnelle dépend de la bonne circulation de notre énergie vitale, appelée Qi.

 

Lorsque survient dans l'organisme un dysfonctionnement ou un déséquilibre, le corps va se débattre pour se maintenir en vie, dépenser de ce fameux Qi et la fatigue se fera rapidement sentir. Toute maladie est donc conséquence d'un déséquilibre entre le physique, le psychique et l'émotionnel. Mais aucun dysfonctionnement n'est que purement physique ou purement émotionnel… il est, comme chaque organe, chaque méridien d'énergie, relié à ces trois composantes à la fois.

Le praticien (de Shiatsu, de MTC) a une certaine conception de la maladie, de la souffrance et de la douleur, mais il ne combat pas des symptômes. Il traduit le langage du corps et combat les messages "lancés" par ce dernier. Le praticien a juste "appris à lire". Il décèle et interprète, il agit sur les déséquilibres pour éviter que la maladie ne s'installe, en se basant sur la théorie des 5 éléments, le Yin et le Yang, etc. mais avant tout, et essentiellement, sur son ressenti.

Avec l'expérience, le praticien agit sur tous les méridiens et évalue, par le toucher, les endroits où l'énergie est "bloquée"

 

On pourrait le comparer au musicien qui déchiffre une partition: il ne "lit" plus chaque note indépendamment sur la portée, il entend de suite les sons, la mélodie, et en ressent les émotions.

"Le piètre médecin soigne la maladie. Le bon médecin soigne le malade. L'excellent médecin soigne la société." Confucius.

 

Le praticien de Shiatsu doit aider les patients à se développer et promouvoir l'esprit de bienveillance qui anime sa pratique. Il doit apporter de l'humanité à notre société, dans le sens qu'une personne qui a reçu un soin quelconque va se sentir mieux dans sa vie, sa famille, son travail.

Le secret des grands guérisseurs africains n'était-il pas de poser leur main spontanément à l'endroit où la personne souffre? De même, la maman, en déposant simplement sa main à l'endroit où son enfant a mal, apaisera quelque peu cette douleur... Si cette main est posée avec joie, avec amour, avec compassion, la personne est "touchée".

Masunaga disait "N'oubliez jamais que votre patient vous apportera toujours plus que ce que vous lui apporterez." Le patient est comme un pays inconnu qu'il s'agit d'aborder avec humilité afin que "quelque chose" se passe.

 

"C'est l'intention qui compte". Si un praticien sans trop d'expérience donne un Shiatsu "basique" mais sans se poser de question, humblement et avec beaucoup d'amour et de générosité, des bienfaits seront observables, toujours. Les patients, avant d'être en quête de spirituel ou de rééquilibrage énergétique, recherchent un peu de chaleur humaine. Bien souvent dans un "désert humain", ils recevront ici de l'attention, tout simplement. 

Le praticien doit donc s'entraîner à n'être JAMAIS dans le jugement, à rester HUMBLE en toute circonstance et toujours garder à l'esprit le code de déontologie qui stipule notamment d'envoyer le patient vers un médecin s'il n'observe, au fil du temps, aucune amélioration de son état.

 

Le praticien de Shiatsu ne doit en aucun cas se substituer à un médecin.

   

Catherine Palix
Praticienne certifiée

adhérente à Shiatsu France
Praticienne certifiée FFST
praticienne certifiée par le SPS
praticienne certifiée par l' ufpst
logo MEDOUCINE
bottom of page